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 Hariel Eris Delacour Lestrange [En Cours]

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Hariel E. D-Lestrange

Hariel E. D-Lestrange


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Date d'inscription : 11/02/2008

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MessageSujet: Hariel Eris Delacour Lestrange [En Cours]   Hariel Eris Delacour Lestrange [En Cours] EmptyDim 17 Fév - 21:21

I
Il suffit d'un espoir


Et la lumière fût. Halo blafard, trouvant naissance au bout de la Baguette d’ébène, qui, triomphant des Ténèbres, enveloppait la pièce d’une lueur douceâtre. Bercée par cet éclat fragile, la chambre semblait réconfortante, accueillante et chaleureuse bien qu’en réalité elle fut d’une sévère austérité. Splendide et luxueuse, certes, mais manquant cruellement de toutes ces petites touches personnelles qui témoignent qu’elle appartient à une jeune femme. Et pourtant, la propriétaire l’aimait ainsi. Elle aimait les meubles de chêne au charme d’antan, le plafond ouvragé d’arabesques et l’immense lit à baldaquin de soie immaculée. Assise au bord de ce lit, les jambes croisées et un regard qui se voulait impassible, mais trahissant une nervosité certaine, Hariel semblait hésiter entre une envie ardente de connaître une vérité attendue depuis si longtemps et une peur naissante.

Cette appréhension était d’une naïveté. De simples documents capables de faire adopter à la Vicomtesse Lestrange une attitude si proche de la candeur. Pathétique. Comme si, telle une petite ingénue, elle avait la certitude de détenir au creux de ses mains une révélation si précieuse qu’elle aurait enfin une raison d’espérer ce que, depuis toujours, elle avait désiré. Les miracles n’existent pas et Hariel le savait très bien. Seulement, pour se donner la force, la Lady avait besoin de croire que, couchée sur ces feuillets, une simple phrase, une allusion pourrait annoncer l’éventualité que ses parents soient encore en vie. Évidemment, les chances étaient si infimes qu’elles en devenaient risibles mais Hariel s’y accrochait avec ferveur. Il suffit d’un espoir.

Et si elle était déçue ? Et si sa dernière chance ne donnait rien ? Et si, en parcourant les documents, elle ne trouvait que des banalités, rien de plus que ce qu’elle savait déjà, -c’est-à-dire strictement rien, excepté le fait que le couple Delacour ait disparu, déclarés par la suite légitimement morts-? Et si? Assez. Venons en à l’essentiel, Hariel n’était pas du genre à tourner des heures autour du pot. Autant affronter immédiatement, avec courage et dignité, comme la Noble Lestrange qu’elle était. Aussi, sans plus de cérémonie, son regard se riva sur le papier, l’azur de ses prunelles foudroyant la pure blancheur des feuillets et commença sa lecture, éclairée du bout de sa Baguette.

Le premier était un morceau de parchemin élimé par les années, jauni aux angles, signé par la main du Ministre de la Magie. Il annonçait officiellement l’arrêt des recherches du couple Delacour, n’ayant pas la moindre trace depuis maintenant cinq mois. Pas d’éventuels détails, pas de précisions sur les circonstances de la disparition, mais simplement ces mots fatidiques, qui, sèchement, déclaraient l’inutilité de poursuites de recherche. Comme si, dès le moment ou le document fut signé, les Delacour faisaient partie d’un passé révolu, un passé auquel il ne fallait plus songer, un passé à enfouir dans les limbes de l’oubli.

Le deuxième était un Compte-rendu très vague sur la disparition des Delacour. Qualifiée de tragique et d’étrange, elle ne comportait aucun témoignage, aucune supposition, rien. Elle narrait inlassablement les conditions énigmatiques dans lesquelles avaient disparu les parents biologiques d’Hariel, sans pour autant donner de détails importants. Selon le document, ils s’étaient rendus en voyage d’affaires en Angleterre et n’en étaient jamais revenus. Point. Ni plus ni moins. A l’instant, ou, déçue, elle s’apprêtait à jeter dans un coin obscur de la pièce cette futile paperasse, ses yeux se rivèrent sur le document suivant, sans nul doute le plus intéressant.

Il mentionnait les personnes avec qui devaient s’entretenir les défunts Delacour lors de ce voyage. Lord Weasley, Lord Malefoy ainsi que Lord Lestrange. Sorciers extrêmement puissants au Sang Pur, tout comme les véritables parents d’Hariel, ils se connaissaient, se fréquentaient et surtout « magouillaient souvent ». Cela, la Sorcière au Sang de Vélane ne l’ignorait pas, ayant souvent aperçu Lord Weasley et Lord Malefoy s’enfermer dans la Salle de Réunion de son Père et y rester cloîtré des heures durant et, à vrai dire, elle s’en fichait. Leurs histoires ne l’intéressait pas, contrairement à sa sœur qui, quand on le lui permettait, assistait à certaines de leurs entrevues.

Mais pour la première fois, elle voulait savoir. En savoir plus sur les agissements de son père qui, depuis sa plus tendre enfance, lui avait répété qu’il ne savait absolument pas comment et pourquoi ses vrais parents avaient disparu ainsi. Pourquoi aurait-il menti ? Pour la préserver ? Il est vrai qu’il avait toujours considéré Hariel comme nettement plus fragile que sa sœur, donc bien moins capable d’encaisser les rudes coups de la vie. Mais de là à lui cacher la vérité ? Pourquoi ? Il y’avait forcément autre chose. Lord Lestrange en savait beaucoup plus qu’il ne voulait l’avouer à sa fille adoptive, c’était indéniable. Mais quoi ? Que s’était-il passé ce soir là ? De toute évidence, son Père n’avait pas désiré lui en parler, et Hariel n’était pas sotte au point d’insister lourdement sur quelque chose qu’il ne voulait révéler.

Mais cette fois-ci, c’était différent. Elle savait très bien que, si son Père ne voulait rien lui dire, aucun moyen ne marcherait pour le faire changer d’avis. Mais elle voulait quand même essayer. Parce qu’elle était certaine que la mort de ses parents avaient quelque chose à voir avec leurs réunions, leurs complots qu’ils mijotaient entre eux. Elle voulait en savoir un peu plus sur ce sombre épisode et, en se glissant entre ses draps de soie ce soir là, elle s’endormit en se promettant de découvrir le côté obscur de l’affaire que les trois Lord s’étaient sans doute évertués à étouffer…
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Hariel E. D-Lestrange

Hariel E. D-Lestrange


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MessageSujet: Re: Hariel Eris Delacour Lestrange [En Cours]   Hariel Eris Delacour Lestrange [En Cours] EmptyMer 20 Fév - 19:53

II
Parce que c'est vous


Tu es de ma famille
De mon ordre et de mon rang
Celle que j’ai choisi, celle que je ressens
Dans cette armée de simples gens
Tu es de ma famille, bien plus que celle du sang…


Extrait du Journal Intime d'Hariel,
25 Février 2098.

Elle s’appelle Leuviah et c’est ma sœur. Pas de sang, pas de chair, mais d’adoption et de cœur. On ne se ressemble pas mais on se comprend si bien. Étrange de voir comme de tels opposés peuvent s’attirer ainsi. Elle est brune et ténébreuse, je suis blonde et lumineuse. J’admire sa force, son intelligence, son caractère parfois dur et froid qui a le don de tenir quiconque en respect. Ma fragilité et ma douceur naturelles m’exècrent car je ne parviens pas à m’en débarrasser. Chasser le naturel, il revient au galop. Malgré ma discrétion et mon humanité, j’impressionne tout autant que ma sœur et je me demande pourquoi. Peut-être est-ce mon maintien droit et fier, mon Titre de Noblesse ou mes fréquentations, qu’en sais-je après tout ?


Pourtant, quelque chose en Hariel parvenait à la rendre aussi démoniaque que Leuviah. Son amour de la vengeance. Une soif insatiable, attisée par les trahisons et les déceptions qui transformaient la bienveillante Lady en un être méchant, diabolique et insensible. Elle se vengeait lorsqu’on lui faisait mal, ou pire, si l’on portait quelconque atteinte à un membre de sa famille, à savoir ses parents, sa sœur ou sa cousine. Elle se vengeait lorsque, brisée, d’amères déceptions -souvent amoureuses- ancraient dans son cœur d’atroces blessures, blessures qu’elle aurait voulu voir s’évanouir à jamais dans l’abysse de l’oubli, libérateur de sa souffrance, sauveteur de son âme torturée.

Alors oui, elle l’avouait sans rougir, Hariel aimait voir souffrir en retour, rendre la pareille, inverser les rôles, faire de ses bourreaux ses victimes. A la limite du sadisme, elle se délectait de leur déchéance, de leur bonheur et leur sérénité qu’elle s’appliquait à détruire à petits feux. Mais, Hariel n’était pas une colérique qui agit avec impulsion sous le coup d’une fureur noire mais qui prépare sa revanche avec réflexion et sang-froid. Bien plus redoutable certes, mais surtout bien plus redouté que les éclats de colère à chaud. Hariel pouvait, malgré ses airs angéliques et doucereux, être imprévisible et sournoise.


Suite de l'Extrait du Journal Intime d'Hariel.

La famille, c’est sacré. Leur faire du mal, c’est sacrilège. Ma famille est un peu mon trésor, mon amour pour eux est impérissable, indestructible. Si il traversait les guerres, les tempêtes et les orages de la nuit des temps jusqu’à maintenant, il pourrait se plier mais jamais se rompre. Toujours il restera intact, pur et vrai. Je les aime sans rien demander en retour. C’est désintéressé, innocent, ça vient du cœur, tout simplement. Je ne les aime pas comme ma vraie famille ; C’est ma vraie famille. Ils le resteront à tout jamais, quoique je dise, quoique je fasse.

Je vais commencer par Père. C’est un homme extraordinaire que j’adule autant que ma sœur. Il est très fort, très respecté et très admiré dans le Monde de la Sorcellerie, tu sais. Il est très haut placé, fréquente les personnes les plus influentes du Ministère mais, ce qui le rend différent de tous ces gens, c’est, dessous cette carapace, cette humanité. Tout comme moi, il considère la famille comme indispensable, vitale, comme l’essence même du bonheur. Il aime Mère et il nous aime, je le sens, je le sais, il n’y’a pas besoin de mots pour exprimer cela.

Et Mère. Le fait qu’elle ne parvient pas toujours à cacher sa fragilité la rapproche de moi, car on se comprend sur ce point. Elle est douce également même si, tout comme moi, elle peut devenir méchante. Cette complicité qui s’est liée entre nous aurait pu créer des tensions entre moi et ma sœur, mais non. On s’aime trop et elle est bien trop intelligente pour une ridicule scène de jalousie. Elle sait parfaitement que Mère nous aime chacune autant, peut-être différemment mais avec autant de sentiments. Elle est très belle, tout comme Père, et le mélange des deux à donné la beauté de Leuviah, si éblouissante qu’elle en deviendrait insolente.

Elle est très convoitée, Leuviah, tu sais. Oh, ce serait faire preuve d’une fausse modestie si je niais que moi aussi, mais j’ai du Sang de Vélane qui coule dans mes veines, charmer est donc dans mes gênes, en quelque sorte. Mais elle non, et pourtant, elle est si belle. C’est fascinant. Mais elle ne s’intéresse pas à n’importe qui, et n’à que faire du premier imbécile en manque d’amour ou de sexe et elle a bien raison. Leuviah mérite ce qu’il y’a de plus beau. Je ne vais pas m’éterniser, car ce que je pense d’elle, je te l’ai résumé plus haut, je l’aime malgré et surtout pour nos différences, voilà tout.

Rassures toi, je ne vais pas t’écrire un paragraphe détaillé sur chacun des membres de ma famille, même la plus éloignée, mais je voulais simplement parler d’Azure. Azure Baste Malefoy. C’est ma cousine, et elle, moi et ma sœur, on forme le trio de choc, les inséparables. Déjà, toutes petites, nous ne nous quittions pas. Cela n’a pas changé. Je pense que personne d’autre ne pourrait partager autant de choses avec moi et Leuviah. Il n’y’a qu’elle qui y a le droit, elle et elle seule. Ne me demande pas pourquoi, c’est comme ça. Nos secrets, nos confidences, il n’y’aura qu’elle pour en être la témoin, car Azure est unique.

Chère famille, si un jour, pour une raison ou une autre, vous lisez ces lignes, sachez que ma plume à tracé les lettres que lui dictait mon cœur, et non mon cerveau. Resplendissantes de sincérité, rayonnantes de vérité, elles sont tout ce que jamais je n’oserai vous dire. Si vous vous demandez pourquoi tant d’amour, la réponse vous paraîtra toute simple, mais si évidente à mes yeux ; Parce que c’est vous.
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Hariel Eris Delacour Lestrange [En Cours]
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