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 Leuviah Pan Lestrange [UC]

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Leuviah P. Lestrange
Admin || Héritière Lestrange
Leuviah P. Lestrange


Nombre de messages : 102
Date d'inscription : 13/01/2008

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Âge: 21 automnes
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Credo: La passion est le seul remède à l'ennui

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MessageSujet: Leuviah Pan Lestrange [UC]   Leuviah Pan Lestrange [UC] EmptyDim 10 Fév - 0:03

    Strange Style : My Style



    Like a Star @ heaven Légende Urbaine : Le rêve d'une Lady


    Une rumeur est un murmure qui court, frôle notre ouïe, caresse notre curiosité, et attise notre méchanceté. Dans le doute et le scandale, les plus noirs revers des personnes nous apparaissent et ils finissent toujours par nous décevoir. Traîner quelqu’un dans la boue, c’est s’assurer l’immunité le temps que cela durera. On condamne une victime pour se protéger. On suit la foule, comme des idiots sans volontés. Et bien sûr, quand on apprend un nouveau ragot, on s’empresse d’aller répéter au premier quidam qui s’offre à notre vue ce qui a été l’objet de notre surprise, ce qui nous a choqué. On oublie que ce qu’on dit est une légende urbaine de courte durée, un truc de collégienne, et on murmure frénétiquement dans l’oreille de son voisin tout ce qu’on a appris. Scandale ! C’est tellement délicieux et lascif ; c’est si simple. Tant que l’autre est jugé, nous serons épargnés. Quand, finalement, la personne visée par toutes ces paroles accusatrices vient vous parler, se plaindre auprès du vous du mal que lui font ces mots lourds, vous niez l’évidence, vous défendez. Vous n’avez jamais rien dit à personne, mieux encore, vous avez l’avez défendu quand on vous en parlait. Ah … Que c’est cocasse.

    « Hypocrisie, ma douce,
    Embrasse-moi encore une fois,
    Vole vers mes ennemis pour les blesser,
    Vers mes amis pour les briser ! »

    Et quelle rumeur aujourd’hui était-elle plus connue que celle du mystérieux Amant de la nuit ? On murmurait dans son dos, on injuriait ses actes, mais, surtout, on n’haussait pas le ton. La crainte qu’il entende les critiques qu’on lui donnait était trop présente ; tout le monde vivait dans la crainte de se réveiller avec une rose pourpre comme cadeau, comme avertissement, à son oreiller. Alors les langues de vipères jasaient, mais dans la plus grande discrétion. Etait-ce utile ? Il était comme un fantôme, un véritable spectre, et plus immatériel encore. On ne savait pas quel était son visage, ou encore quelle intensité avait son regard fou. On ne connaissait de lui qu’un surnom, une rose, et du sang.

    Tout du moins, la foule ne le connaissait-elle qu’ainsi.

    Leuviah, elle, en savait déjà un petit peu plus. En tant qu’héritière des privilèges Lestrange, elle assistait, lorsqu’on le lui permettait, aux étranges réunions de la famille. Lord Malefoy, Lord Lestrange, et Lord Weasley se réunissaient avec leurs héritiers, et c’est devant eux qu’ils avaient tout organisé. Ils avaient libéré un fou des prisons du ministère, laquelle de fuite avait été soigneusement maintenue secrète par le bureau des aurors, et les hommes avaient conclu un marché avec lui. Il était comme celui qui devrait répandre la bonne parole : La Magie revivra, et les ténèbres en seront. La jeune femme trouvait cela très ironique. Le symbole du Phénix, autrefois utilisé par les partisans du bien, ceux qui avaient appauvris les sources de la magie, était aujourd’hui l’emblème de la Révolution.


    Bien qu’elle ne l’ait jamais vu, Leuviah imaginait toujours la scène d’une manière très curieuse et assez invraisemblable. Elle visualisait un lieu humide et froid, et une petite cage dorée, de laquelle les Lords sortaient une blanche colombe, salie par la crasse et le sang que ses bourreaux avaient fait couler. Ils enroulaient un parchemin à sa patte, soignaient son apparence, et la relâchait. L’oiseau prenait alors son envol, et ne revenait jamais que quand il le souhaitait. Leuviah s’imaginait sans peine le silence lourd, les mots chuchotés devant des barreaux de prisons, les regards qui s’affrontent, l’odeur de sang et d’autres choses, de moisi et de pourritures. Pourtant, même placée dans ce décor sordide, la scène qu’elle s’était imaginée rendait toujours fabuleusement bien dans son esprit, et elle ne pouvait s’empêcher d’en être émue. On pouvait qualifier cela d’un goût étrange pour le macabre, ou bien d’une dégénérescence mentale, au choix et selon les affinités. Quoiqu’il en soit, Leuviah se plaisait d’en parler en terme de ‘Goût Artistique’, et si on insistait, elle disait simplement qu’elle était une visionnaire.

    En vérité, elle n’était même pas tout à fait sûre que les autorités compétentes se soient déjà aperçues qu’il leur manquait un prisonnier. Pan faisait confiance à la dextérité de ses aînés pour maintenir le secret, mais elle n’avait aucun doute quant à la méfiance de ces mêmes personnes ; ils ne risqueraient pas de sitôt leur réputation pour un criminel, aussi fin soit-il. C’était donc là un des grands mystères qui, pour la demoiselle, entourait La Légende Urbaine d’Eden Crane. C’était d’ailleurs ainsi que la jeune femme en était venue à demander ses premiers pas actifs dans la Révolution. Plus que tout, elle voulait rencontrer l'image réelle qui se cachait derrière sa Colombe salie. Un comble pour l’héritière qui n’avait jamais voulu se salir les mains. Elle n’avait pas de sang sur les mains, bien que certains se plaisent à le croire, mais elle en avait traînant dans le sillage de son ombre. Bien qu’elle-même n’avait jamais ôté la vie, certains, des hommes éperdus pour la plupart, l’avaient fait en son nom, et cela faisait secrètement gonfler le cou de la jeune femme. D'autres avaient sombré dans des dépressions affreuses par les chantages, les menaces, les paroles de la demoiselle ... On lui avait même rapporté que l'un d'entre eux avait été interné dans un lieu spécialisé, mais elle n'avait jamais pu en savoir plus. Ses besognes au nom de la Révolution avaient été faciles jusque là, des petites arnaques, des détournements, aller grappiller des informations chez des idiots … et finalement ce qu’elle avait souhaité si fort et avec tant d'intensité était arrivé, signé de la main de son père.


    Citation :
    Notre vieil ami a de nouvelles choses à nous transmettre. Va, Au domaine, pour le rencontrer.

    L&L

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MessageSujet: Re: Leuviah Pan Lestrange [UC]   Leuviah Pan Lestrange [UC] EmptyLun 11 Fév - 1:55




    Like a Star @ heaven Egoïsme et Orgueil ont une faiblesse


    « Tu as entendu la Dame ? Barre-toi ! »

    L’ordre avait été martelé d’une voix bourrue et agressive, mais il n’arrivait pas à atteindre le bon sens de l’importun. Ne se sentant nullement menacé par la brute ridicule qui lui montrait ses poings en signe d’avertissement et découvrait ses dents jaunes et couvertes de tartre pour l’impressionner, comme l’aurait fait un animal, il sortir sa baguette, la fit tourner une fois entre ses doigts, et joua de son extrémité près de la gorge de celui qui osait le menacer. Qu’étaient donc les muscles face à la dextérité et la puissance de la Magie ? Intérieurement, la Dame en question, pour qui tout cet inutile spectacle était joué, apprécia le geste fin et délicat, subtile et rentre-dedans qui signifiait que l’intrus n’avait pas peur de l’armoire à glace qui l’enjoignait à sortir. Les deux hommes, prostrés près de la porte déjà entrouverte de la pièce, prête à accueillir le départ du perdant de cette joute, se défiaient silencieusement du regard. La Dame haussa un sourcil, imaginant avec espièglerie les raisons de ce silence chargé de promesses violentes et rustres ; l’un devait avoir épuisé tout son vocabulaire, alors que l’autre essayait simplement de jouer de son effet. C’était bien inutile de la part de ce dernier, la Dame étant persuadée que le bourru ne se rendait même pas compte des efforts de subtilités et de menaces faits à son encontre.

    A moins que cette attitude ne soit jouée pour elle, unique spectatrice de ce duo décevant et ennuyeux ? Ce fut presque trop d’honneur, que deux hommes se battent ainsi pour profiter de sa présence, tout en sachant que l’un et l’autre lui inspiraient la plus profonde indifférence, au mieux, et le mépris, au pire. Oui, cela aurait pû … S’il n’avait pas s’agit de deux idiots, de deux quidams, de deux fragments de la foule, sans réel intérêt. Assise, les mains croisées sur son ventre plat, entouré de la robe en tissu léger noir qu’elle avait porté pour la soirée de son père, et ses jambes croisées devant elle, le dos biens droit, et le regard acéré, elle fit claquer sa langue contre son palais dans un signe d’agacement et se fit un devoir d’aider ces pauvres malheureux à comprendre exactement ce qu’elle souhaitait, et donc, ce qu’elle ordonnait.


    « En vérité, Stevens, votre présence est aussi indésirable que l’est celle d’Edward. Vous pouvez tout aussi bien le raccompagner au rez-de-chaussée. Et vous serez un bon homme d’y rester et de ne plus venir me déranger. »

    Les paroles se satisfaisant du reste, la demoiselle ne prit pas la peine de donner un motif à l’ennui que lui apportaient le gentleman et l’espèce de bodybuilder à deux mornilles, et se leva de son fauteuil. Un sourire engageant se dessina sur ses lèvres, et en quelques rapides et longues foulées, elle fut à côté des deux hommes. Elle n’attendit même pas de leur accorder un autre mot, elle en avait déjà fait assez, et tendit son bras vers le bouton en or de la porte, le serra fermement dans sa main, et tira dessus, ouvrant en grand le pan de bois qui avait jusque là caché le couloir. Les deux hommes s’étaient naturellement écartés pour laisser faire l’Héritière Lestrange, et ils ne protestèrent pas lorsque cette dernière ouvrit la porte. De son autre main, elle désigna, dans un geste suffisamment lent pour ne pas faire part de son énervement, le corridor auquel du centre passait un tapis persan de la plus haute fortune, et parla une dernière fois, d’un ton sans appel.

    « Messieurs. »

    L’ordre à peine déguisé fut bien interprété, et les deux personnes quittèrent la pièce, non sans avoir incliner la tête en signe de respect vers Leuviah. Cette dernière haussa un sourcil noir quand le plus éduqué des deux maintient ses yeux dans ceux bleus de la demoiselle, et celui-ci détourna alors la tête, se redressa, et sortit à la suite de Stevens. A peine la porte fut-elle close, que Leuviah pu identifier des bruits de disputes, des éclats de voix et même un sort lancé. Parfait.

    Elle ne s’attarda pas davantage, et se dirigea vers le bureau auquel elle était assise quand les deux hommes avaient fait irruption. Ils étaient venus ici pour s’entretenir avec Lord Lestrange –rien de bien étonnant, vu qu’il s’agissait là de son bureau- mais étaient tombés sur la fille de ce dernier. Casse-la tienne, l’un n’avait pas perdu de temps et tout de suite sortit une ou deux phrases préfabriquées dans le but ridicule de la séduire et l’autre avait eu une brusque rougeur disgracieuse sur ses joues carrées et larges.

    Elle sortit sa baguette, d’on ne savait pas trop bien où étant donné la robe assez près du corps, sans porter atteinte à la pudeur publique, que portait la jeune femme et lança un sort de silence sur la pièce. La seconde d’après, elle s’afférait dans les tiroirs et les armoires du bureau de son père, usant de sa baguette, sortant les documents, enregistrant brièvement leur emplacement initial pour pouvoir les ranger par la suite, et délaissant un à un les contenu en découvrant qu’ils ne cachaient pas ce qu’elle attendait. Finalement, c’est en ouvrant en désespoir de cause une petite boîte à encens qu’elle découvrit ce pourquoi elle était là. Elle aurait d’ailleurs dû s’en douter … Son père n’aurait jamais caché une telle chose dans un tiroir, c’était trop banal. Mais une minuscule boîte enchantée et agrandie magiquement, cela correspondait déjà plus.

    Elle plongea donc sa main dans le réceptacle, et en ressortit une liasse de feuillets.


    Elle les dupliqua tous rapidement, les rangea, referma le pot et lança un sort pour tout remettre à sa place, puis alla ouvrir la fenêtre, dans le but de dégager « l’odeur » persistante pour les fins connaisseurs dont étaient son père de son aura magique. Elle observa les documents, et sur certains d’entre eux figuraient bien les circonstances de la disparition, traduite en mort, des Delacour, les parents biologiques de Hariel. Elle n’y prêta cependant pas plus attention, persuadée que ce n’était pas à elle de s’en soucier et regarda par curiosité les autres papiers. L’un d’eux traitait de l’acquisition d’un manoir de bon goût en Angleterre, et un autre d’une lettre signé de la main de sa mère. Apparemment une copie.

    Mais là n’était pas le principal, ce qui intéressait Leuviah avant toutes choses était les conséquences de la condition orpheline de sa sœur, seule personne qui avait sû s’introduire avec force et fracas dans son cœur. Il y avait également l’ordre de remise en état de la prison d’Azkaban dont les dates correspondaient aux récents voyages de son père pour le sol britannique et l’une ou deux lettre d’un aspect assez dramatique et romantique aux allures burlesques : un parchemin qu’elle devinait, à distance, parfumé et une écriture pourpre, comme l’amour et le sang, et pointue, comme les lames d’un rasoir. Doucement, elle passa la pulpe de ses doigts pour tester le grain du papier et le découvrit fin et délicat, presque chaud. Dans un geste inconscient, elle ferma les yeux pour mieux en humer l’odeur volubile et déjà distante, preuve de la pauvre qualité des copies.

    Ses pas la menèrent machinalement vers la porte, et elle finit par reprendre corps avec la réalité, et glissa les quelques feuillets dans son corsage.

    Avec curiosité, elle porta à ses yeux le dernier document. C’était, semblait-il, une carte d’identité anonyme, avec une liste de noms. Le dernier y figurant étant une certains « Jane Spencer », à côté d’une date. Tout à la fin, un couloir et le numéro d’une pièce étaient indiqués.

    Leuviah fronça les sourcils en constatant que cette adresse correspondait, elle aussi, à un lieu Anglais. La nouvelle passion de son père, peut-être ? Elle décida de lui en parler le lendemain. Tous ces secrets, et plus encore le fait d'en être tenue à l'écart, mettaient sa patience à bout et malmenaient son orgueil. En sortant dans le couloir, elle trouva à nouveau les deux hommes, mais en bien plus piteux état qu’autrefois. Elle les regarda d’une manière impénétrable, déjà bien décidée à rejoindre la fête d’adieu en bas, sachant désormais où ils se rendaient : la Grande-Bretagne. C’est sans se soucier davantage des deux hommes qu’elle fit disparaître les documents et partit, faisant raisonner une dernière fois sa voix dans le couloir.

    Elle n’avait qu’un seul objectif à présent : le sien.


    « Oubliette. »

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