Canne et colision [PV Desdémone]

Phillipe n'était rentrait que depuis quelques jours contrairement à son père qui était rentré beaucoup plus tôt et qui avait déjà fait en sorte d'imposer le nom de Weasley dans les esprits. C'est pourquoi Phillipe ne fut pas surpris que certaines personnes semblent le reconnaître et parfois même lui manifeste un respect plus près de la crainte que du respect réel. Il ne s'en formalisait pas et puis de toute façon ça ne faisait que renforçait son idéologie sur les humains : qu'ils étaient faibles et vils. Tous ses sorciers, qui, plutôt que de se rebeller préférait s'incliner devant lui comme les punaises qu'ils étaient lui faisait pitié et le dégoûtait.

Il traversa le chaudron baveur sans accorder un regard aux gens qui chuchotaient sur son passage. Il passa devant le barman qui s'inclina et alla directement dans l'arrière cour pour ouvrir l'arche qui donne sur le chemin de traverse, en donnant un petit coût de sa baguette noire sillonnée de traînées blanchâtres sur une des briques. Il fit quelques boutiques sans forcément rentrer ou acheter quelque chose avant d'entrer dans une boutique aux multiples articles qui faisait antiquaire, bazar et libraire. Il parcourra le magasin et il la vit : elle était magnifique, en ébène, noire avec un pommeau en argent représentant une tête de dragon et le summum : il y avait des flammes à la base. Phillipe s'approcha du vendeur en lui demanda combien valait cette canne, il lui répondit un prix qui en aurait effrayé plus d'un et il la prit.

Il sortit en s'appuyant sur sa nouvelle canne, un sourire plus que satisfait aux lèvres ; cette fois les passants ne le fixaient pas lui mais sa canne qui était il fallait l'avouer assez spéciale dans son genre. En même temps tout ce qu'avait ou faisait Phillipe pouvait semblait spécial à quiconque l'observait. Et d'ailleurs, il y avait un homme qui le fixait depuis un petit bout de temps. Il tourna son regard vers lui et sur son ton le plus sarcastique il dit :

" Quoi ? je suis infirme ça se voit pas et les flammes c'est pour faire croire que je marche plus vite"

L'homme en question détala sans demander son reste et Phillipe repartit dans l'autre direction, un petit sourire satisfait et goguenard aux lèvres. Ce qu'il n'avait pas prévu c'était de rentrer dans quelqu'un en se retournant et c'est pourtant ce qui arriva à l'instant même où il fit demi-tour pour repartir vers l'allée des embrumes...

Desdémone se coulait discrètement entre les passants, semblable à une petite souris. Tous ces gens en sueur la dégoûtait, mais elle ne pouvait venir plus tard à cause de son travail au restaurant... Elle était au bord de la crise d'asthme. Enfin, non, elle n'était pas asthmatique, mais lorsqu'une crise d'humanophobie la prenait, elle n'arrivait presque plus à respirer. Elle avait déjà fini plusieurs fois à Sainte-Mangouste, dans un état lamentable, presque asphyxiée. Et voilà que, volontairement, elle était obligée d'être collée à tous ces humains. Mais elle n'avait pas le choix. Si elle trouvait aujourd'hui un travail convenable, elle n'aurait plus besoin d'être collée à ces bâfreurs qui venaient chaque fois à son restaurant huppé. Fini, la vie de violoniste animatrice ! Bye les sueurs des cuisines, bye les sourires écoeurants des amoureux ! Mais avant de quitter le monde des moldus, elle devait trouver une échappatoire dans le monde des sorciers. D'où sa timide intrusion dans un endroit qu'elle ne visitait qu'exceptionnellement, et jamais entre dix et vingt-deux heures. D'ailleurs, elle allait plus souvent sur l'Allée des Embrumes, beaucoup moins peuplée que le Chemin de Traverse, mais elle ne voulait pas d'un travail dans ce monde de magie noire. Elle souhaitait rester maîtresse d'elle-même.

Un camelot l'attrapa par le bras et dit d'un sourire édenté : "Alors, mademoiselle, ne désirez-vous pas l'un de ces bijoux ? Ils orneraient si joliment votre peau..." Dégoûtée, aspirant à grandes bouffées l'air vicié qui s'offrait à elle, elle se dégagea de l'étreinte de cette main moite et sale. Et BOUM ! Elle se reçut de plein fouet contre un grand jeune homme, qui la regardait dédaigneusement...

Effarée, elle se détacha le plus rapidement possible et souffla, avec de plus en plus grandes difficultés à respirer :

- Laissez-moi... passer...

Elle remarqua sa canne. Huum, un homme de goût. Mais elle n'était pas d'humeur à admirer des objets coûtant trois années de son salaire. Elle tenta de forcer le passage en contournant l'homme, mais quelque chose l'arrêta...

*Oh mon Dieu... Je vais tomber dans les pommes si je ne me débarrasse pas de tout ce monde bientôt...*

Il s'était retourné et avait réussi à se prendre une jeune femme sans même faire un pas en avant. Il savait qu'il était doué pour les faire tomber comme des mouches mais à ce point là ça en devenait outrageant pour le gente masculine qui aurait bien aimé pouvoir faire de même. Phillipe sourit à cette pensée et regarda la chose qu'il avait percuté. S'attendant à un marchand ambulant ou un idiot qui voulait lui piquer sa canne, il se retrouva nez à nez avec une charmante jeune femme qui, elle, eut un geste de recul proche du dégoût tout en demandant qu'on la laisse passer, pas sur un ton impérieux mais plus sur un ton suppliant. Phillipe la regarda dédaigneusement et avec un soupçon de moquerie dans la voix, il lui dit :

" Parce que je vous en empêche peut être"

Puis il remarqua quelque chose d'inhabituel : la jeune fille semblait avoir du mal à respirer voir même elle suffoquait. Un de ses sourcils se haussa en signe de surprise et il lança :

" Si vous comptez mourir je vous prierais de vous dépêcher j'ai pas que ça à faire"

Elle tenta de le contournait mais il semblait qu'elle n'y arrivait pas pour d'obscurs raisons. Et plus elle s'acharnait à vouloir passer, plus elle semblait s'asphyxier. Phénomène étrange s'il en était, par pure curiosité Phillipe fit un grand pas de côté, puis il étendit son bras gauche et replia son bras droit pour que sa canne arrive derrière son dos :

" Je crois que même un troll arriverait à passer là donc vous aussi vous devriez y arriver, n'est-ce pas ?"

Le cynisme et le sarcasme pointait dans sa voix et cette dernière phrase était plus qu'insultante mais indirectement : bref un chef d'œuvre du cynisme pour Phillipe mais peut être que la jeune demoiselle ne verrait pas les choses de la même façon.

*Inspire, expire, inspire, expire... Ne fais que ça... Idiote, il s'écarte pour te laisser passer et tu n'es même pas fichue de faire un pas en avant !*

Desdémone n'avait pas encore assimilé les répliques sarcastiques que le prétentieux vicomte lui avait adressé. D'ailleurs, elle ne l'avait pas encore reconnu. La minuscule partie de son esprit encore capable de réfléchir se dit qu'il était bien vaniteux, surtout très riche - cette canne dont elle aurait aimé avoir le quart de sa valeur... - et donc probablement connu. Une liste de noms défila dans sa tête : Lestrange, Weasley, Malefoy, Pott... arrêt sur image et retour en arrière. Weasley. Merde, elle était rentrée en plein dans l'héritier des Weasley. Ah, mais voilà donc pourquoi il la regardait de haut, lui, le riche noble, elle, la minable pratiquement pliée en deux à chercher sa respiration... Enfin, une réplique cinglante qu'il lui avait adressé se remémora à elle.

- Si vous comptez mourir je vous prierais de vous dépêcher j'ai pas que ça à faire.

Qu'il aille se faire foutre. Une grande goulée d'air. La jeune femme lâcha tout en une phrase censée lui clouer le bec - en tout cas, qui aurait cloué le bec à n'importe qui d'autre qu'un prétentieux égocentrique. Elle aussi était égocentrique ? Attendez, il y a une différence entre s'occuper uniquement de soi et s'occuper uniquement de soi en considérant en plus les autres comme des larves. Merci et au revoir.

- Si-je-mourrais-ce-ne-serait-certainement-pas-à-vos-pieds-il-y-a-d'autres-personnes-autrement-plus-intéressantes-que-vous-à-aller-admirer-sur-son-lit-de-mort...

*Inspire. Expire. Inspire...*

Elle ne pourrait plus dire un mot de plus. D'ailleurs, elle ne pouvait plus faire non plus un pas de plus. Le tournis la prit. Cet imbécile arrogant était la goutte faisant déborder le vase. Elle vacilla, arrière, avant, arrière, avant... et tomba en plein dans les bras - et sur la canne - de Phillipe Georges Weasley, vicomte, héritier de la fortune familiale, et il pourrait y avoir encore sûrement beaucoup d'autres titres à déclamer d'un ton pompeux, mais Desdémone n'était plus en état de réfléchir. Elle voulait juste s'en aller dans un endroit désert. Dans un ultime souffle elle parvint à marmonner :

- S'il vous plaît... Virez ce monde...

Elle ferma les yeux. Evanouie ? Non, mais si môssieur le beau riche ne l'emmenait pas loin d'ici ou accédait à sa demande en virant tout le monde du Chemin de Traverse, ça allait sûrement pas tarder. Elle pensa à une chose stupide : s'il l'empêchait de tomber dans les pommes à ses pieds, elle aurait une dette envers quelqu'un qu'elle ne pouvait pas voir en peinture. (Les nobles lui ont toujours donné de l'urticaire, c'est pas de sa faute.) Aha... Quelle mauvaise journée.

Cette jeune fille, en plus d'être plutôt mignonne, semblait avoir un minimum de répondant pas comme les idiots congénitaux qui lui servait de camarades à l'époque où il était en France à Beauxbâtons. La plupart des filles étaient choquées en entendant ce que Phillipe pouvait dire et les garçons n'étaient pas capables d'aligner deux phrases un minimum blessantes ou sarcastiques. Voire même il ne comprenait pas l'ironie et Phillipe était obligé de leur faire remarquer qu'il les avait insulté pour qu'il réagisse. Mais elle, malgré qu'elle s'asphyxiait et que son articulation fut, par conséquent, absolument pitoyable elle avait réussi à lui lancer une pique qui lui faisait clairement comprendre qu'elle le voyait comme un aristo égocentriques et sûrement vénale, imbus de sa personne ; ce qui n'était pas complètement faux quand on parlait de Phillipe, mais il était moins arrogant qu'il ne le montrait.

Il la regarda en souriant, après une phrase comme ça on aurait pu croire qu'il use de toute son influence et de tout son cynisme pour rabaisser le jeune demoiselle, mais au lieu de ça il se contenta de sourire et de s'appuyer sur sa canne en l'observant. D'un coup, alors qu'il allait dire quelque chose, elle tomba et, mieux, elle tomba dans ses bras. Il savait qu'il avait assez de charme pour faire fondre les coeurs des demoiselles, mais à ce point-là même pour lui c'était étonnant. Elle semblait vraiment affaiblie et elle essayait de murmurer quelque chose. Malgré sa réticence à aider les gens, il fut obliger de l'écouter et par conséquent de l'aider. Surtout que si on disait partout que l'héritier Weasley était responsable de la mort d'une jeune fille, ce serait mauvais pour les affaires ; quoique ça pourrait faire un bon coup de pub.

Il réussi à comprendre, plus ou moins, la requête de la jeune demoiselle qui lui demandait une broutille : juste éloigner et donc vider le chemin de traverse. Certes il était influent, mais quand même. Il essaya d'allonger la demoiselle et rapprocha une table sur laquelle il grimpa pour avoir une bonne vision de l'endroit et aussi pour être le mieux vu possible. Il sortit sa baguette et la pointa vers sa gorge. Le sort sonorus amplifia sa voix qui résonna jusqu'à l'allée des embrumes :

" Mesdemoiselles, Mesdames et messieurs les idiots unicellulaires qui osent s'appelaient 'sorcier' je vous demande d'évacuer le chemin de traverse pour des raisons sanitaires et aussi parce que c'est un caprice du gros bourge que je suis ; il va s'en dire que si vous n'évacuez pas vite vous risquez de tous mourir dans d'atroces souffrances"

Il fit une pause, sourit et écarquilla les yeux ; il avait l'air d'un malade mental échappé d'un asile et sa petite mise en scène semblait faire effet. Il se dit qu'il fallait en rajouter un peu histoire de s'amuser et d'être sûr que ça marche :

" Comme vous n'avez pas envie de mourir et que je n'ai pas envie de salir mes nouveaux vêtements, vous dégagez"

La plupart s'éloignèrent sans demander leur reste, d'autres semblaient vouloir résister ; Phillipe leur lança un regard noir et, sûrement, ils se souvinrent de ce qu'ils avaient entendu sur la famille Weasley, du moins sur la branche à laquelle Phillipe appartenait puisqu'ils finirent par partir. Phillipe se retourna vers Desdèmone et avec une courbette :

" Madame a-t-elle d'autres exigences auxquelles je pourrais accéder ? Et accepterait-elle que je lui offre un verre ?"

[HJ : Désolée, j'avais pas trop d'idées Embarassed

]

"Du gros bourge que je suis." Desdémone entendait la voix dudit gros bourge par intermittence mais elle perçut parfaitement bien ce passage. Au moins, il était réaliste. Et - elle ne parvenait pas vraiment à le croire, mais à priori c'était vrai - il avait accédé à sa demande, non pas en l'emmenant ailleurs - il fallait croire qu'être vu avec une pauvresse dans les bras était mal apprécié pour quelqu'un de sa classe sociale - mais bel et bien en faisant gicler tout le monde du Chemin de Traverse... Oui. Bon. Pourquoi pas. Il faisait ce qu'il voulait, hein, s'il désirait être vu comme un égoïste capricieux, c'était son problème. D'ailleurs, c'était sûrement déjà le cas avant. Finalement, elle ne le trouvait pas si mal, ce gros bourge. Au moins se fichait-il de l'opinion des autres, et il n'avait pas tort. Elle commençait déjà à mieux respirer. Inspire, expire, inspire, expire. Oufff. Elle allait beaucoup mieux maintenant. Elle se redressa, la tête lui tourna, elle se rallongea. Inspire, expire. Elle tenta à nouveau de se relever, sans problème cette fois-ci. Alors qu'elle s'asseyait un peu plus dignement sur le pavé du Chemin de Traverse et vit qu'il avait réussi à éloigner les derniers importuns. *En fait, c'est ce que je devrais être, une noble influente... Je n'aurais plus de problèmes. Et même, je ne devrais pas sortir du tout, j'aurais des domestiques pour faire les courses à ma place... Et de toute façon, j'aurais pas besoin de venir ici chercher un boulot. Aha, y en a qui ont de la chance.* Elle entendit soudain le jeune vicomte lui adresser la parole.

- Madame a-t-elle d'autres exigences auxquelles je pourrais accéder ? Et accepterait-elle que je lui offre un verre ?
- Mademoiselle, répondit Desdémone en croisant les bras d'un air outré. Desdémone Juliet. Et... un verre ira très bien.

Elle fit une pause. Les mots qui allaient suivre lui écorchaient la gorge, mais c'était la moindre des choses. Finalement, elle se décida et chuchota d'une voix malgré tout assez claire :

- Et merci.

Elle se redressa bancalement, sa tête tournait encore un peu, mais l'impression de vertige partait de plus en plus vite. Une journée pleine de surprises, oui, c'était le mot. Tiens, sauf que maintenant que tout le monde s'était barré à cause d'elle, elle aurait du mal à se trouver quelque chose. Quoique... Lui ne cracherait sûrement pas sur une servante supplémentaire. Au moins, elle resterait dans un manoir désert. C'était négociable, ça ? Elle prit conscience qu'en lui demandant ça, elle devrait s'aplatir devant lui. Mais la jeune femme avait l'avantage de ne pas être, sinon égoïste, du moins orgueilleuse. Bon... Elle demanda...

Non. Elle ne demanda rien. Déjà, il allait lui offrir un verre. On verrait bien si l'occasion se présentait, si jamais ils continuaient à discuter après.

[HJ: Désolé du retard]

Phillipe partit cherchait deux verres de whisky pur feu au chaudron baveur, faisant balancer sa canne avec élégance tout en marchant vers le bar, miteux à ses yeux. Il revint quelques secondes après avec la même élégance vers Desdémone et lui tendit un verre, il ne souriait pas, d’ailleurs il était rare de le voir sourire même quand il etait avec des gens qu’il aimait il ne souriait pas. Il observait Desdémone assez intensément et sans aucune gêne, il la détaillait, ses formes, son visage, ses yeux, sa bouche, ses cheveux ; bref tout. Il en vient vite à la conclusion qu’elle était mignonne et qu’elle lui plaisait :

« Alors comment se fait-il que quelqu’un qui à l’air d’aimer la compagnie des gens autant que moi, se balade sur le chemin de traverse à l’heure de pointe ? »

Il but un peu de son verre tout en continuant son examen visuel de son interlocutrice. C’est vrai qu’elle était belle, de là à l’a mettre dans son lit ? Peut être pas, elle était belle mais elle ne l’intéressait pas, du moins pas pour l’instant. Il remarqua qu’elle ne cherchait pas forcément à se mettre en valeur par son habillement, pas de décolleté affriolant, de jeans moulant, presque pas de partie du corps dévoilée. Voilà, qui était dommage, ça faisait longtemps, environ 1 mois, qu’il n’avait pas eu le plaisir de serrer une femme dans ses bras, de se réveiller au côté de celle qu’il aime. Il avait quitté sa petite amie de collège et était revenu en Angleterre où il avait appris qu’il était promis à Azure Malefoy, femme très belle, certes, mais qu’il en connaissait pas plus que ça et pour qui il n’éprouvait aucune attirance, à part peut être une légère attirance physique peut être qu’il n’avait pu nier en voyant une photo de la demoiselle. Il faut dire que c’était le genre d’attirance qui se manifeste chez les hommes de façon impromptue mais qui souvent le bonheur de leur femmes. Il revint sur terre et arrêta de fixer Desdémone, pas par gêne juste parce qu’il avait fini son examen :

« Où sont passé les politesses d’usage, je m’appelle Phillipe Guillaume Weasley à votre entière disposition pour tous les jeux sexuels qui vous vienne à l’esprit »

Il avait ponctué sa phrase par un petit clin d’œil et un petit sourire. Il aimait choqué en tenant des propos grossiers ou obscène sauf chez lui bien sur où il était obligé de faire bonne figure quand des clients venaient ou des gens importants mais quand il était tout seul avec son père, ces deux-là ne se gênaient pas pour se lâcher et rivaliser de cynisme ou de sarcasme. Chacun ayant son style propre et chacun capable de taper où ça faisait mal. Souvent Phillipe prenait la nouvelle maîtresse de son père comme cible, ce qui avait pour effet d’exaspérer cette dernière et d’irriter son père et il adorait l’irriter ; il y prenait un plaisir jubilatoire proche du sadisme parfois.